










LE MYTHE DE LA VOITURE DANS LE CINEMA D'Alice GUY
Calèche ,ane recalcitrant, diligence, train, ballon dirigable, bateau, velo,rouleau compresseur, lit a roulette, tonneau ivre, voiture; les moyens de transport dans les films d Alice Guy,
De course ou amphibie, parlante ou rockeuse, objet de désir ou révélateur d’égo, cercueil ou championne, la bagnole a toujours été une vedette idéale pour l’art du mouvement. Mais quid d’un film muet avec les premières scenes cinematographiques d' Alice Guy....
Comme la cigarette,l'absinthe, l’automobile est un objet fétichiste d' Alice Guy...
Cette revendication se fait d’abord sur des effets de formes. Alice Guy a des conduites exubérantes pour l’époque : non seulement elle dirige un studio de cinema en 1910, la femme la mieux payée des Etats Unis en 1912, fume des cigarettes en public, mais encore elle pilote des automobiles et s’arrange pour être le centre de l’attraction. Elégante et raffinée, Sa sociabilité devient sophistiquée. En effet, du point de vue du fond, Alice Guy aime occuper des places importantes et joue un rôle déterminant dans le monde du cinema.Alice Guy ne relève pas d’une iconographie populaire, la femme realisatrice sa jeunesse,elle a juste 23 ans en 1896 lorsqu'elle tourne sa premiere fiction, séduit dans les milieux scientifique.Gustave Eiffel, Georges Demenÿ, Les Freres Lumiere tombent sous le charme
Son cinéma contribue néanmoins à assurer la promotion d’un nouveau produit la voiture et d’un espace particulier, qui reconstruit le territoire de l’intime sur la voie publique.. A l’image du cheval, son identité sexuelle est alors durablement fixée : l’homme est le conducteur naturel et la femme sa passagère, l’espace ainsi créé devenant, au choix, garçonnière ou nid d’amour, comme dans les films :Enlèvement en automobile et mariage précipité (1903) d' Alice Guy pour La Elge
G.Pikehä
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire